Une première : "The Peterbroeck Research Professorship"
Michel et Marie-Laure Peterbroeck soutiennent les Cliniques universitaires Saint-Luc et l’UCLouvain depuis de nombreuses années. À travers « The Peterbroeck Research Professorship », dédiée au soutien des projets de recherche conduits par un ‘clinicien chercheur spécialiste qualifié’, cette famille de fidèles mécènes exprime une nouvelle fois son attachement profond à deux institutions qu’elle considère comme complémentaires et indissociables : les Cliniques universitaires Saint-Luc et l’UCLouvain. En offrant ce soutien, la Famille Peterbroeck contribue directement à l’amélioration des soins prodigués aux patients de Saint-Luc, grâce aux innovations introduites par la recherche. Mais elle investit aussi dans la mission académique de l’UCLouvain, en permettant à un professeur-chercheur de former les médecins et scientifiques de demain.
Michel et Marie-Laure Peterbroeck et leurs enfants Caroline, Nicolas, Emmanuel et Laure
Ce mécénat illustre une volonté claire : soutenir à la fois l’hôpital et l’université dans ce qu’ils ont de plus précieux en commun – leurs chercheurs, à la fois soignants, enseignants et précurseurs.
Réinventer l’IRM, transformer la médecine
Grâce à « The Peterbroeck Research Professorship », le Professeur Frédéric Lecouvet, Chef de Service adjoint au sein du Service de radiologie des Cliniques universitaires Saint-Luc et Responsable du pôle de recherche en imagerie (IMAG) de l’Institut de Recherche Expérimentale et Clinique (IREC) de l’UCLouvain, pourra développer avec ses équipes des projets de recherche ambitieux. Le dénominateur commun de ses projets est l’imagerie par résonance magnétique (IRM).
Le but est d’amener dans la pratique clinique de nouvelles avancées majeures de cette technique : l’IRM corps entier et l’IRM comme substitut au scanner. Le résultat escompté : optimiser le diagnostic, simplifier le parcours du patient, améliorer sa qualité de vie, remplacer des examens irradiants.
Enrichir les perspectives de l‘IRM : les perspectives de l’IRM corps entier
- Approcher le cancer dans sa globalité et accélérer les mises au point en cancérologie : développer un examen « tout-en-un » capable de réaliser le bilan complet d’un cancer en moins de 30 minutes, au lieu de plusieurs examens longs et irradiants.
- Développer de nouvelles applications en rhumatologie, orthopédie, neurologie : développer une IRM corps entier pour étudier de façon exhaustive les maladies inflammatoires affectant les os, les muscles, les articulations, afin de tout visualiser en une seule fois.
- Implémenter l’intelligence artificielle et l’automatisation : utiliser l’IA pour raccourcir encore les examens, améliorer les images, détecter automatiquement les lésions et aider les radiologues à étudier des examens très riches en information.
Repousser les limites et développer de nouvelles applications (« IRM pseudo-scanner »)
- Dans la maladie métastatique et le myélome multiple : caractériser avec l’IRM le caractère destructeur des lésions osseuses, tâche effectuée jusqu’ici par le scanner qui utilise des rayons X.
- En chirurgie des tumeurs osseuses : utiliser l’IRM pseudo-scanner pour guider la résection tumorale sans avoir besoin d’un scanner complémentaire.
- Dans les tumeurs osseuses primitives : utiliser l’IRM pseudo-scanner pour caractériser la nature du tissu tumoral et améliorer la performance diagnostique d’une imagerie non invasive
- Chez la femme enceinte devant bénéficier de mesures du bassin osseux avant l’accouchement (en siège, par exemple) : développer l’IRM pseudo-scanner comme alternative non irradiante au scanner, utilisé actuellement pour ces « pelvimétries ».
En bref, des examens plus riches, mais aussi non irradiants, des mises au point plus précises et plus rapides : une véritable révolution pour les patients.
Bio du Pr Frédéric Lecouvet
Bio du Pr Frédéric Lecouvet
Radiologue de renom et pionnier de l’imagerie oncologique, le Professeur Frédéric Lecouvet, Chef de Service adjoint du Service de radiologie des Cliniques universitaires Saint-Luc, consacre depuis près de 30 ans sa carrière aux patients et à la recherche médicale. Il a fait de l’IRM un outil révolutionnaire pour détecter, mesurer et suivre l’évolution des cancers sous traitement.
Précurseur de l’IRM du corps entier, il a contribué à en faire un examen de référence internationale pour de nombreux cancers. Ses travaux ont permis de rendre visibles des lésions jusque-là indétectables, ouvrant la voie à de nouvelles stratégies thérapeutiques et à une meilleure radioprotection des patients.
Depuis son mandat de doctorant Télévie en 1994, devenu promoteur de thèses de doctorat et aujourd’hui Responsable du pôle de recherche en imagerie (IMAG) de l’Institut de Recherche Expérimentale et Clinique (IREC) de l’UCLouvain, il incarne la passion et la persévérance d’un chercheur engagé, reconnu comme une figure majeure de l’imagerie oncologique moderne.
