Offrir de meilleures chances face au cancer du sein

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes. Aujourd’hui, l’un des traitements de référence pour certaines formes de cancer du sein repose sur l’association de deux médicaments : une hormonothérapie et un inhibiteur de CDK4/6, un médicament qui ralentit la croissance des cellules cancéreuses. Ce traitement est efficace, mais il ne fonctionne pas chez toutes les patientes, et nous ne savons pas encore prédire à l’avance chez qui il sera réellement bénéfique. 

L’objectif du projet Ciclibiome est d’aller plus loin : comprendre pourquoi certaines patientes répondent bien au traitement et d’autres moins, et découvrir comment améliorer son efficacité et limiter ses effets secondaires.

Pour cela, les chercheurs de Cliniques universitaires Saint-Luc, en collaboration avec l’UCLouvain, l’Institut Jules Bordet et le CHU UCL Namur, analysent deux éléments clés :

• Le système immunitaire et le métabolisme des patientes (c’est-à-dire la manière dont leur corps réagit et utilise son énergie),

• Le microbiote intestinal, c’est-à-dire l’ensemble des milliards de bactéries qui vivent dans nos intestins et qui influencent notre santé.

Concrètement, les patientes participant à l’étude donnent régulièrement des échantillons de sang et de selles. Ces prélèvements permettent aux chercheurs d’identifier des “signatures biologiques” qui pourraient expliquer pourquoi le traitement marche mieux chez certaines femmes.

Les premiers résultats sont encourageants : ils montrent déjà que ces médicaments modifient très tôt l’activité du système immunitaire et du métabolisme.

À terme, le projet Ciclibiome pourrait permettre :

• de prédire à l’avance si une patiente va bien répondre au traitement,

• de développer de nouvelles combinaisons de traitements (par exemple en ajoutant une immunothérapie),

• d’éviter des effets secondaires inutiles,

• et surtout, de mieux personnaliser les soins pour chaque femme atteinte d’un cancer du sein.

Grâce à votre soutien, ce projet permettra de réaliser les analyses indispensables pour aller au bout de cette recherche et offrir aux femmes atteintes d’un cancer du sein une médecine plus personnalisée, plus efficace et moins lourde.