Dépister la vulnérabilité cérébrale des patients vis-à-vis du stress chirurgical pour diminuer certaines complications neurologiques après une opération

Quel que soit l'âge, la réaction de notre cerveau à la chirurgie et à sa capacité à gérer le stress opératoire sont très différentes d'une personne à l'autre
L'anesthésie et la chirurgie sont des stresseurs cérébraux. Une opération chirurgicale peut donc conduire à des complications neurologiques. Le délirium postopératoire (état confusionnel aigu) reste une des complications les plus fréquentes et constitue un souci quotidien pour les patients et leur entourage ainsi que pour le personnel soignant. Certains facteurs de risque sont bien connus. Cependant, quel que soit l'âge, la réaction de notre cerveau à la chirurgie et à sa capacité à gérer le stress opératoire sont très différentes d'une personne à l'autre. En raison de ce qu'on appelle la "réserve cognitive".
Cette étude s'intéresse à ce concept de "réserve cognitive" et à la piste de l'électroencéphalographie peropératoire pour dépister la vulnérabilité cérébrale des patients.